Aux deux coins du monde
En Afrique du Nord, M. et E.
Y a-t-il un espoir de gagner les musulmans pour le Christ alors qu'il y a tant d'obstacles ? La réponse est « Oui ». Je n’affirme pas avoir vu un grand nombre de musulmans venir à Christ en Afrique du Nord. Bien que le terrain soit difficile et que les musulmans semblent ne pas être réceptifs à l’Évangile, je peux témoigner que notre Seigneur est souverain et qu’il surmonte la dureté des cœurs pour les attirer à lui.
Je ne prétends pas non plus que le ministère parmi les musulmans soit facile. Implanter une Église (la nôtre a cinq ans) ici peut ressembler parfois à tailler dans du granit. Cela dit, Dieu a prouvé que « rien n'est trop dur » pour lui. La grâce du Seigneur se manifeste dans la vie de mes frères et sœurs. Ils sont des exemples de conversion authentique mais aussi de la percée de l'Évangile dans le monde musulman. Leur histoire m’incite et doit nous inciter – car nous sommes tous concernés, n’est-ce pas ?– à nous engager dans la mission qui paraît impossible à l'homme mais qui est possible à Dieu, afin d'établir des Églises là où elles n'existent pas encore et ceci, parmi toutes les nations, même là où c’est difficile.
En Sibérie orientale, J. et V.
Notre travail de traduction de l’Ancien Testament continue. Tout travail de traduction de la Bible est un travail de longue haleine. Cependant, nous sommes reconnaissants pour des encouragements récents.
Une rencontre avec l’archevêque a eu lieu le 25 février 2024 pour faire un point sur le travail en cours. Il apprécie notre projet. Il a aussi fait bon accueil à l’arrivée de la nouvelle exégète dans l’équipe. Son appui est important parce que cela signifie que la traduction sera aussi utilisée par les orthodoxes. À la suite d’une demande de sa part, J. a travaillé sur le projet de dictionnaire biblique dans la langue du pays pour aider la compréhension de la Bible. J. a aussi commencé la vérification du premier jet de la traduction du livre biblique de 1 Samuel.
Propos recueillis par Étienne Grosrenaud