PAR : Céline Maalouf
Membre de l’église baptiste de Paris-Centre

Article paru dans :

A la rentrée 2014, à la fin d’une année de stage aux GBU* m’ayant permis de suivre quelques cours de théologie et prendre la parole en public, mon pasteur m’a sollicitée pour présider des cultes. Forte de mon expérience et désireuse de la mettre au service de l’Église, j’ai accepté.

Cela peut sembler accessoire mais je crois que c’est un vrai ministère. C’est le moment de communion fraternelle régulier où l’Église locale se rassemble pour écouter et célébrer Dieu. Si les membres de l’Église se retrouvent fréquemment en dehors du culte hebdomadaire, ce dernier reste un point d’ancrage fort de la communauté où elle se recentre sur Christ. De plus, le président représente le « visage »’ de l’Église locale pour les visiteurs (chrétiens ou non). L’accueil dans le Seigneur est un moment essentiel de son ministère. Je pourrais utiliser deux mots pour résumer le fond et la forme de ce ministère : exhorter et cadrer. En effet, au fond, la particularité du prési- dent de culte est sans doute justement de cadrer la forme pour que l’assemblée soit disposée à écouter, louer et prier Dieu.

Présidence

Lorsque je prépare une présidence, je prie que chaque participant puisse mieux comprendre Dieu et sa Parole pour mieux lui être consacré. Je cherche une idée directrice, en rapport avec le texte qui sera prêché ce jour-là. Bien souvent le thème ne se réduit pas à un concept mais s’articule autour de plusieurs idées pour annoncer et vivre plusieurs aspects de l’Évangile au fil du culte. Je cherche ensuite des chants qui permettent la proclamation, la prière et le rappel de ces réalités qui fondent notre foi. Je les soumets à l’équipe musicale au plus tard le jeudi pour qu’elle les travaille et éventuellement fasse des modifications. Autant que possible, je soigne les tran- sitions entre les différents moments pour ne perdre personne. J’essaie également de trouver l’équilibre entre la vie personnelle de chacun (introspection) et la vie de l’Église locale voire universelle (communion). C’est parfois intimidant de réaliser la responsabilité d’un tel travail. C’est aussi très stimulant et gratifiant de pouvoir servir de la sorte. Pour ma part, je prie que Dieu me donne de gagner en humilité et en zèle pour son Église à travers la préparation et l’animation de ces présidences. ■


(*) GBU : Groupes bibliques universitaires

Article paru dans :

juin 2018

Rubrique :
Ma foi au jour le jour
Mots-clés :
Association baptiste

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